jeudi 29 octobre 2009

Xanth, tome 1 : Lune pour Caméléon - Piers Anthony

Quatrième de couverture :
Xanth est un monde enchanté où règne la magie, un monde peuplé de chimères - centaures, basiliques, dragons - et où chaque citoyen possède un pouvoir spécial. Mais pour Bink, Xanth n'a rien d'un pays de contes de fées : il est le seul à ne pas avoir de don. Le Magicien Humfrey affirme pourtant que le pouvoir de Bink est très puissant, mais il est incapable d'en déterminer la nature. Bink serait-il contraint à l'exil ? Le jeune homme ne l'entend pas de cette oreille. Ainsi commence l'une des sagas de Fantasy les plus célèbres du monde, pleine de péripéties, de jeux de mots et de créatures caractérielle !

Mon avis :
Ce livre était la lecture du mois d'octobre sur le Cercle d'Atuan.

Dans le monde de Xanth, tout est magique, même les arbres, les plantes, les pierres, ... Cela peut donner une image de confusion mais quand on étudie ce monde de plus prêt, tout y est logique. Par exemple, les sapins pin-somme somnifères qui endorment les gens susceptibles de les abattre. L'auteur a une imagination débordante et il a créé un monde très riche.

On rentre d'entrée dans l'histoire. Au début c'est plutôt une aventure par chapitre, mais cela nous permet de découvrir Xanth et ses habitants. Puis l'aventure autour de Bink s'étoffe. Certaines parties du livre sont plutôt humoristiques et d'autres plutôt action-aventure. On ne s'ennuie jamais. Il y a de la découverte et des rebondissements. Les personnages ne sont pas tout blancs ou tout noirs, et ils évoluent au cours de l'histoire. Du coup le lecteur ne devine pas forcément leurs choix ou leurs actions et l'auteur peut nous surprendre.

Le récit est parsemé de jeux de mots. Par exemple : Il passa la nuit dans un petit bois de lit-las. Mais ces jeux de mots semblent venir de la traduction. J'ai lu les quelques premières pages de ce livre sur Amazon.com et j'ai eu l'impression qu'il y a moins de jeux de mots en anglais. Par exemple la Lézarve de la version française, c'est seulement Lizard en anglais, qui pour moi est le mot normal pour Lézard, et pas Lézarve qui pour moi est un mélange de Lézard et Larve. Pour la mite-railleuse, en anglais c'est Moth Hawk, ce qui se traduit littéralement par Mite Faucon, mais qui en fait est vraiment une espèce de mite et non un jeu de mots comme en français, où mite-railleuse peut être compris comme mitrailleuse, l'arme.

J'ai bien aimé la fin qui n'est pas tout à fait "ouverte". On peut d'arrêter là si on veut. Mais ce premier tome donne tout de même envie de lire la suite pour en apprendre plus sur Xanth. En ce qui me concerne, je lirai le tome 2, qui est d'ailleurs déjà dans ma PAL. Mais je ferai quand même une pause et je lirai quelque chose d'autre entre temps, parce que ces fameux jeux de mots commençaient tout de même à me lasser à la longue.

Impression :

Auteur : Piers Anthony
Editeur : Milady
Collection : Poche
Parution : avril 2009
Titre original : A spell for chameleon
Parution originale : 1977
Format : poche
Pages : 439

Commentaires des membres du Cercle d'Atuan :
Olya
Tigger Lilly
Ryuuchan
Acr0
Arutha
Iani

samedi 24 octobre 2009

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates - Mary Ann Shaffer et Annie Barrows

Quatrième de couverture :
"Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey. Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal..."

Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre,Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet pour son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre un monde insoupçonné,  délicieusement excentrique; celui d'un club de lecture au nom étrange inventé pour tromper l'occupant allemand : le "Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates". De lettre en lettre, Juliet découvre l'histoire d'une petite communauté débordante de charme, d'humour, d'humanité. Et puis vient le jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey ...

Fantasque, drôle, tendre et incroyablement attachant ...
Bienvenue dans Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates !

Mon avis :
J'ai découvert ce livre car c'est la lecture de novembre du Book Club de Livraddict. Au départ le titre m'a fait pensé à un livre plutôt comique et cela ne me disait pas. Mais ce titre m'a intriguée et finalement, après avoir lu le quatrième de couverture, je me suis dit "tient, pourquoi pas". En plus je l'ai trouvé à la bibliothèque municipale, donc ça ne me coutait rien d'essayer. Et finalement je l'ai beaucoup aimé.

C'est le premier roman épistolaire que je lis et j'ai trouvé cela très plaisant. J'avais lu des critiques négatives sur ce livre justement à cause de ce mode d'écriture, mais cela ne m'a pas gêné, bien au contraire. J'ai trouvé cela original. Cela donne du dynamisme à l'histoire. La lecture est plus vivante. Toutes les descriptions étant faites par des personnes qui écrivent des lettres, elles ne sont pas trop longues.

L'histoire a comme personnage principal Juliet Ashton qui écrit principalement à des amis de longue date ou à des habitants de Guernesey pour qui elle se prend d'amitié. On comprend facilement qui écrit à qui, mais les habitants de Guernesey, avec qui Juliet correspond, sont assez nombreux, et au début j'ai du me faire une petite liste.
Ces habitants de Guernesey vont petit à petit nous raconter leur vie durant l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale, au travers d'annecdotes, de petites histoires, parfois drôles, parfois dures, mais toujours émouvantes. Au fil des lettres on apprend à les connaître et on s'attache à eux. Ils décrivent leur vie de tous les jours, leur manque de nourriture ou de chose simple comme des bougies ou du savon.
Ce livre est en deux parties, une première parti durant laquelle Juliet est principalement à Londres, et une deuxième partie quand Juliet est à Guernesey.

Je lis principalement des livres de fantasy, science-fiction ou fantastique, et pourtant ce livre m'a beaucoup plus. C'est une façon originale d'en apprendre plus sur les îles Anglo-Normande et sur l'occupation allemande durant la Seconde Guerre Mondiale.

Impression :

Auteurs : Mary Ann Shaffer et Annie Barrows
Editeur : NIL
Parution : avril 2009
Parution originale : juillet 2008
Format : broché
Pages : 396

On en parle sur le web :
Blog de Malou
La ronde des post-it
Blog de Cocola
Blog de Zahlya
Blog de Tortoise

mercredi 7 octobre 2009

Destination Uruapan - Philippe Ebly

Quatrième de couverture :
Abandonnés en plein désert du Mexique !

Voilà le sort de trois jeunes Français enlevés par des bandits. Ils succomberaient si un hasard providentiel ne leur faisait trouver un jeune Indien qui offre de les conduire jusqu'à la ville d'Uruapan, très loin, au-delà de la Sierra Madre...

Les jours passent... La ville n'apparaît toujours pas, et l'attitude du guide devient de plus en plus étrange. A-t-il perdu son chemin, ou entraine-t-il les trois garçons sur une fausse piste ?

Les rescapés n'ont pas le choix: forcés de suivre leur inquiétant compagnon, ils s'enfoncent dans les solitudes semées d'embûches, espérant toujours voir surgir cette ville inconnue, qui semble un mirage au bout d'une prodigieuse aventure...

Mon avis :
Les conquérants de l'impossible sont probablements les premiers livres de science fiction que j'ai lu. Je devais avoir une dizaine d'années lorsque je me rappelle avoir dévoré dans le jardin de mes parents, mon walkman sur les oreilles, un récit des Conquérants de l'impossible emprunté à la blibliothèque municipale. Je ne me souviens ni du titre, ni de l'histoire, seulement que j'avais adoré.

Ces romans ne sont plus édités, mais découvrant les livres d'occasions chez les bouquisnistes de Paris, je suis partie en quête d'exemplaires des Conquérants de l'impossible et j'en ai découvert quelques uns sur ebay. Pour quelques euros je me suis donc offert les premiers Conquérants de l'impossible afin de me rappeler des souvenirs d'enfance.

J'ai donc commencé par Destination Uruapan qui est le premier de la série. Ce tome raconte les aventures de Serge, Raoul, Marc et Xololt.

Au début j'ai trouvé le style d'écriture bizarre. Peut être parce que c'est de la littérature jeunesse, mais ce n'est pourtant pas le premier livre jeunesse que j'ai lu. Peut être parce que cela a été écrit directement en français et non traduit. Peut être aussi parce que cela date de 1971 et que cela a un peu vieillli. Je n'ai pas la réponse, mais après quelques pages, je n'y ai plus pretté attention et me suis laissée emporter par le récit.

Ce qui m'a aussi surpris dans ce tome c'est que ce n'est pas de la science fiction comme dans mes souvenirs, mais plutôt un roman d'aventure, dans lequel tout est plutôt réaliste.
Cela se lit facilement et l'aventure est prenante avec quelques bonne scènes de suspens comme après la piqure de scorpion. Ce tome permet d'introduire Serge et Xololt qui deviendront par la suite des personnages récurrents des Conquérants de l'impossible.

Ce livre, bien que plus édité, se trouve facilement d'occasion et je le recommande à tous ceux qui veulent faire découvrir aux enfants autour d'eux, des romans jeunesses palpitants et originaux, qu'ils ne trouveront pas en tête de gondole dans les librairies.

Impression :

Auteur : Philippe Ebly
Editeur : Hachette
Collection : Bibliothèque verte
Parution : 1971
Format : poche couverture dure
Pages : 189

Site sur Philippe Ebly

mardi 6 octobre 2009

La stratégie Ender - Orson Scott Card

Quatrième de couverture :
Qui es-tu, Ender Wiggin ? Tu as six ans, et un moniteur branché sur ton cerveau surveille la moindre de tes pensées. Tu avais fini par t'y habituer. Et voilà qu'on te l'enlève ! Ne serais-tu pas assez intelligent ? Déjà les tests de ton frère et de ta soeur avaient révélé quelques failles. Deux enfants surdoués, pourtant ! C'est pourquoi les militaires ont programmé ta naissance. Ne recherchent-ils pas les grosses têtes, depuis que la Terre vit sous la menace d'une nouvelle invasion ? Des grosses têtes qui deviendront des soldats. Pauvre Ender ! Si différent de tes camarades, si solitaire. Surtout depuis que tu as été sélectionné pour entrer à l'école de guerre ! Les adultes prétendent que toi seul peux sauver la planète, la race humaine. Encore un de leurs mensonges ? A moins que ton innocence ne permette vraiment ce miracle...
Ce livre a obtenu le Prix Nebula 1985 et le Prix Hugo 1986.

Mon avis :
Ce livre était la lecture du mois de septembre sur le Cercle d'Atuan.
C'est le premier tome du Cycle d'Ender qui comporte quatre tomes.

L'entrée en matière est très rapide et j'ai tout de suite été happée par l'histoire d'Andrew Wiggin alias Ender. En quelques chapitres, on apprend ce qu'a été sa vie jusqu'à maintenant et on a tout de suite envie de savoir comment va se passer sa nouvelle vie à l'école de guerre.

Le rythme est soutenu, il n'y a pas de temps mort. Mais certains chapitres à l'école de guerre sont lassant parce que trop répétitifs.
Mais c'est peut être voulu par l'auteur. En effet, il a le don pour vous faire vivre l'histoire comme si vous étiez au côté d'Ender. Pendant plusieurs chapitres qui correspondent à plusieurs années d'entrainement, le lecteur suit l'apprentissage d'Ender comme s'il y était. Une certaine lassitude s'installe comme dans la vie d'Ender et d'un coup l'auteur relance l'histoire. A partir de là, attendez vous à des rebondissements. J'ai dévoré le livre jusqu'à la fin, qui n'appelle pas nécessairement une suite, mais qui tout de même lance quelques idées et quelles interrogations pour la suite du cycle. Vous pouvez lire uniquement le premier tome du cycle qui finalement se fini dans l'avant dernier chapitre, mais le dernier chapitre donne quand même bien envie de lire le reste du cycle.

Sinon je trouve qu'il y a un petit parallèle avec le début d'Harry Potter. Ce dernier est maltraité par son cousin et Ender est maltraité par son frère. Graff débarque de nulle part et vient chercher Ender pour l'emmener à l'école de guerre tout comme Hagrid vient chercher Harry pour aller à l'école de sorcier. Mais le parallèle s'arrêtera là. Contrairement à Harry Potter l'histoire est centré uniquement sur Ender. Peut être un peu trop à mon gout d'ailleurs. Il n'y a pas vraiment un ennemi désigné comme dans Harry Potter. On ne voit pas vraiment les professeurs. Il n'y a pas vraiment non plus d'autres personnages, dont on pourrait raconter l'histoire, des amis par exemple, comme Hermione ou Ron dans Harry Potter.

La Stratégie Ender est bien de la Science Fiction avec quelques inventions de l'auteur pour lesquelles on peut retrouver un équivalent de nos jours. Mais si vous recherchez des voyages en vaisseaux spatiaux et des visites de planètes inconnues, passé votre chemin. Il n'y a qu'une race extraterrestre dont on apprend finalement que peu de chose.

En conclusion, c'est le premier livre que je lis de Orson Scott Card mais j'ai beaucoup aimé et je pense lire la suite du cyle d'Ender un jour.

Note : 4/5

Auteur : Orson Scott Card
Editeur : J'ai Lu
Collection : Science Fiction
Parution : janvier 1999
Parution originale : 1985
Format : poche
Pages : 382

Commentaires des membres du Cercle d'Atuan :
Arutha
Daenerys
El Jc
Iani
Olya
Vert

samedi 3 octobre 2009

Coraline - Neil Gaiman

Quatrième de couverture :
Coraline vient d'emménager dans une étrange maison et, comme ses parents n'ont pas le temps de s'occuper d'elle, elle décide de jouer les exploratrices. Ouvrant une porte condamnée, elle pénètre dans un appartement identique au sien. Identique, et pourtant...
Dans la droite ligne d'Alice au pays des merveilles, ce roman magnifique séduira tous les publics.

Mon avis :
Ayant découvert Neil Gaiman très récemment avec L'étrange vie de Nobody Owens, et n'ayant pas vu Coraline au cinéma, j'ai décidé de le lire. Je dois dire d'entrée que j'ai préféré L'étrange vie de Nobody Owens. Peut être ressemblait-il plus à un roman d'apprentissage comme je les aime bien. Coraline est plutôt un conte. Cependant je l'ai tout de même bien aimé. Cela se lit forcément très vite,  vu que Coraline ne fait qu'à peine 153 pages. Le monde créé par Neil Gaiman est intéressant mais je m'étais fait un peu spoilier par la bande annonce du film, et du coup ce monde n'était pas une totale découverte pour moi. Seule l'épreuve que Coraline doit passer pour retrouver ses parents m'était inconnue. Et c'est dommage car le monde imaginé par Neil Gaiman, parfois macabre, parfois magique, est plein de surprises. Mais je ne regrette rien, car c'est aussi cette bande annonce qui m'a donné envie de lire le livre.

Impression :

Auteur : Neil Gaiman
Editeur : Albin Michel
Collection : Wiz
Parution : janvier 2003
Parution originale : 2002
Format : grand format
Pages : 153

Autres critiques :
Sur Fantasy au Petit-Déjeuner
sur le blog de Arc0